Le Doigt du diable.

Un jeune journaliste de Sao Paulo, envoyé à Manaus pour faire un reportage sur les plantes hallucinogènes de l’Amazonie, y rencontre deux personnages fascinants : la jeune et belle Serena qui l’initie à l’amour et aux paradis artificiels, et “le Polak” pilier du bar “Rosa” qui, pendant sept jours, va lui raconter une invraisemblable histoire, celle du Docteur Curtis, travaillant pour le Pentagone, inventeur d’un virus, en vue d’une guerre bactériologique. Ce Docteur Curtis, tel l’apprenti-sorcier dépassé par son invention, serait venu en Amazonie pour y chercher l’antidote et exorciser son crime.

L’auteur, écrivain et journalise brésilien de renom, avait dans Et mourir de plaisir (N.B. jan. 2002) écrit une parodie de roman noir. On pourrait voir dans ce roman-ci un conte burlesque dans lequel, avec la même ironie, il traite des sectes et se moque des gourous de tout acabit. Quoiqu’il en soit cette histoire un peu déjantée se révèle être un bon divertissement.