Le dresseur d’insectes

THORARINSSON Arni

À Akureyri (16000 habitants), petite « MĂ©tropole du nord » de l’Islande, le traditionnel week-end de la FĂȘte des commerçants s’est dĂ©roulĂ© avec son cortĂšge habituel de beuveries, d’agressions, d’overdoses et de viols. Rien que de trĂšs banal. Cependant une jeune fille est retrouvĂ©e morte dans une maison abandonnĂ©e et rĂ©putĂ©e hantĂ©e, puis une amie de la victime et informatrice d’un journaliste local est assassinĂ©e dans une clinique de dĂ©sintoxication alcoolique. La police est dĂ©semparĂ©e, mais le journaliste mĂšne obstinĂ©ment sa propre enquĂȘte.

 

Ce polar, qui se veut psychologique et sociologique, est consciencieusement Ă©laborĂ©, un peu lent et dĂ©pourvu de souffle. ÉmaillĂ© de nombreux couplets de musique pop ou rock amĂ©ricaine et Ă©picĂ© de petites grivoiseries, il Ă©voque certains aspects d’un curieux petit pays, ce qui ne suffit pas Ă  le rendre vraiment captivant.