Le fer et le feu

VAN REET Brian

Avril 2003 en Irak. C’est la fin de la deuxiĂšme Guerre du Golfe. Bagdad est tombĂ©e, mais l’insĂ©curitĂ© rĂšgne dans le pays. Qui sont les principaux acteurs du drame qui va se dĂ©rouler ? D’un cĂŽtĂ© l’équipage d’un blindĂ© amĂ©ricain – le sergent, le pilote, et Cassandra, dix-neuf ans, la seule femme du peloton – de l’autre les moudjahids qui les attaquent, dĂ©truisent leur vĂ©hicule et les font prisonniers. Les recherches pour les rĂ©cupĂ©rer s’avĂšrent difficiles. C’est le premier roman de Brian Van Reet, engagĂ© dans l’armĂ©e amĂ©ricaine au lendemain du 11 septembre et vĂ©tĂ©ran de la guerre d’Irak. Dans de nombreux et longs retours en arriĂšre, pas toujours faciles Ă  suivre, ses personnages, miliciens islamistes ou militaires amĂ©ricains, racontent leurs expĂ©riences passĂ©es, souvent Ă©clairantes sur leur attitude et leur conduite actuelles. Ces rĂ©fĂ©rences Ă  des faits historiques rĂ©cents font ressortir l’absurditĂ© des conflits armĂ©s dans cette rĂ©gion du monde. Dans un style rĂ©aliste, la guerre est dĂ©crite de l’intĂ©rieur, avec le sang, la cruautĂ©, les rĂ©actions face Ă  la captivitĂ©. Les souffrances et les peurs sont les mĂȘmes pour tout le monde. Un constat sans manichĂ©isme, d’une situation sans espoir. (D.A. et M.S.-A.)