Le fils de la Lune (Golam ; 1)

Dans un Moyen-Orient des Mille et une nuits, se prépare un grand tournoi d’alchimie. Mehdi et Idriz sont les gamins chapardeurs les plus expérimentés des quarante voleurs aux ordres de Khalil. Mehdi a caché un peu de son butin dans l’intention de rejoindre, dans le désert, la tribu nomade des Ankanis qu’il croit être sa famille. Khalil, furieux, veut le punir, mais le sort se retourne contre lui : Mehdi semble doté d’un pouvoir très particulier. Obligé de fuir, il échappe à ses poursuivants en passant à travers un tourbillon spatio-temporel, et se retrouve dans le désert, aux portes de la grande école d’alchimie, affublé de Khalil réduit à l’état de golam.Mehdi n’est pas au bout de ses peines dans cette journée aussi foisonnante en événements que les images sont fourmillantes d’idées et de couleurs, de mouvements inspirés des mangas. De nombreux éléments magiques sont présentés : ankasi, golam, école d’alchimie, maîtres légendaires. Les différents personnages sont parfois peu reconnaissables dans les gros plans avec leurs faciès caricaturés. Mais l’histoire, divisée en courts chapitre comme un manga, a un petit côté sympathique façon Harry Potter qui serait passé par un Moyen-Orient hors du temps : tout est en place pour la première année à l’école de magie d’Hikmadrassa. (M.T.)