Le fils de la sorcière.

Il était une fois, dans un pays lointain, une femme… une sorcière. Un matin elle recueille un enfant, nouveau-né abandonné : le bébé le plus laid qui soit. Elle le prénomme Tibou et décide de l’élever avec l’aide d’un chat plein de sagesse et d’une ourse comme nourrice. L’enfant va grandir dans cette ambiance féerique, à la fois inquiétante et chaleureuse. Il sera aimé. Devenu jeune homme, il devra affronter seul les difficultés de la vie. Roman étrange, où il est question de relation mère-enfant, de construction de personnalité, de choix de vie, d’ingratitude, d’erreurs et de respect de la liberté. À la manière d’un conte, l’auteur emprunte le genre en utilisant certains classiques – le Petit Chaperon Rouge, Blanche-Neige, etc. – en les transformant avec habileté. Il entraîne sans peine dans un univers imaginaire merveilleux pour décrire de façon imagée la difficulté de grandir, de faire des choix et devenir adulte.