Le jour de son anniversaire, fêté dans la joie et l’amour de ses parents, Gustave apprend par une lettre de sa tante qu’il est un enfant adopté. Le choc est rude. Comme un coup de poing, il le reçoit en plein coeur. Cette tante Béa, n’est-elle pas une faiseuse d’histoires ? Non, il ne peut pas y croire ! Pourtant, comme un poison, cette lettre l’inquiète. Lui reviennent en mémoire les incessantes allusions de ses camarades sur sa couleur de peau. Mais à certaines de ses questions, ne lui avait-on pas répondu qu’un très lointain ancêtre était polynésien… Alors ?
Apprendre la vérité, par une lettre, preuve à l’appui, par le truchement d’une tante qui se permet cette grave initiative, est loin d’être sans danger ! Mais le roman est juste. Le récit exprime bien la douleur de l’adolescent, ses inquiétudes sur les circonstances de son adoption, ses doutes sur les mensonges des adultes. Dans sa quête des origines, le héros est accompagné de son père. Épreuves, émotions, déceptions : devant lui les visages s’éclairent au milieu des atolls, tous l’aident à retrouver sa mère. Heureuse fin pour cette analyse positive pouvant aider un enfant en difficulté dans l’acceptation de l’adoption. En fin de livre, un dossier sur le sujet.