Le fleuve caché

1995. Victoria, jeune Irlandaise d’origine indienne, membre d’une ONG écologique à Denver (Colorado), est assassinée. En Irlande, son père apprend par lettre anonyme que le suspect arrêté n’est pas le meurtrier et demande à Alex Lawson, ex-petit ami de Victoria, d’aller découvrir la vérité. Alex, jeune flic brillant de la police d’Irlande du Nord, dont il a infiltré les circuits, a démissionné depuis six mois et est devenu toxicomane. Menacé de mort par ses anciens collègues et par la police anglaise, il n’a d’autre choix que de partir pour découvrir ce qui se cache vraiment derrière cette ONG appartenant à des millionnaires.  Ce roman policier noir, à multiples rebondissements, où l’on imagine assez vite qui peut être l’auteur du crime, est surtout intéressant par l’analyse psychologique et le caractère des personnages, les relations qui se créent entre eux, les contrastes environnementaux entre l’Ulster et le Colorado, et la description des sensations que procure l’héroïne. Sur la toile de fond de la lutte fratricide en Irlande du Nord, c’est aussi une réflexion sur le mal de vivre et l’amitié.