Le fleuve des dieux

McDONALD Ian

2047, l’Inde est scindée en plusieurs États, tous préoccupés par la sécheresse car la mousson est absente depuis trois ans : un conflit est possible. La technologie s’est beaucoup développée et les « aei », des robots doués d’intelligence artificielle plus ou moins développée, sont omniprésents ; certains, d’un QI redoutable, sont une menace pour l’humanité. Cependant l’Inde éternelle reste présente avec ses foules misérables, son panthéon de divinités et le Gange, pratiquement asséché mais toujours vénéré. Différents personnages policiers, gangsters, journalistes, scientifiques, industriels, “neutres asexués”, entrent dans l’intrigue.

 

Ce roman foisonnant déroute par sa richesse, son vocabulaire agrémenté de très nombreux néologismes, la diversité des personnages. Certaines situations sont à la limite de l’ésotérisme. On saisit l’absurdité des évolutions entre tradition immuable et modernisme outrancier, entre culture ancestrale et fascination pour les feuilletons télévisés. Si le romanesque prend le dessus, restent néanmoins trop de mystères et d’incompréhensions.