Le forgeron d’Eden

Toute la vie d’un petit hameau coupé du monde tourne autour du café et de sa jeune et jolie tenancière, Juliette. Léonce, le forgeron, y joue aux cartes avec Firmin et Valentin. Maxime et sa femme Yvette ne sont pas bien loin, et là-haut, le château a été repris par un descendant américain des anciens propriétaires, accompagné de sa servante noire. L’ancienne mine est fermée, mais des camions montent tous les jours y déverser une cargaison mystérieuse, et un jeune promeneur a vu et senti des animaux morts. Le village est en émoi.

Didier Cornaille (Le vent des libertés soulevait la terre, NB mai 2008) connaît bien le monde rural respectueux des valeurs de la terre. Il l’oppose ici au monstre moderne qu’est la civilisation du gâchis. Néanmoins, ce roman long et bavard, à la limite du conte fantastique, risque de déconcerter le lecteur tant les situations sont peu vraisemblables. Le style, familier, peine à faire passer une certaine gouaille paysanne.