Une jeune rock-star américaine, Tamar Valparaiso, est kidnappée au cours de la somptueuse soirée de lancement de son premier album « Bandagrippe » (titre emprunté à un poème de Lewis Carroll), organisée sur un yacht par le PDG d’une puissante maison de disques, Barney Loomis. Ses trois ravisseurs, qui portent les masques de Saddam Hussein, Yasser Arafat, George W. Bush (!), réclament à son mentor une importante rançon. L’inspecteur Steve Carella et ses habituels acolytes du « 87ème district » se chargent de l’affaire en attendant l’arrivée des agents du FBI. Qui parviendra à conclure l’enquête ?
Malgré le coup de théâtre final qui manque d’imprévu et surtout de piment – comme d’ailleurs les derniers polars d’Ed McBain (Cf. La dernière danse, N.B. août-sept. 2000), les fidèles admirateurs de l’illustre Carella se réjouiront de le retrouver dans ce cinquante-sixième épisode qui ne dépare en rien la série par l’originalité de son scénario, des réparties truculentes, un suspense bien entretenu, auxquels l’auteur ajoute quelques propos sur le racisme.