Sur la péniche, Sylvain vit libre entre ses parents et sa chienne Ladièse. Chaque fois qu’il passe à une même écluse, il guette la silhouette de celui qu’il appelle le garçon des rives. Celui-ci vit dans la petite maison au bord du canal, et l’intrigue avec ses mains qui dansent…
Sur la rive, dans la maison près de l’écluse, Sam vit avec ses parents atteints de surdité. Il voudrait bien que sa mère puisse croire à l’existence du garçon d’écume qui, à chaque passage de sa péniche, disparaît dans le flot blanc que soulèvent les moteurs du bateau. Il aimerait que ce garçon fugace et distant devienne son ami …
Ces deux enfants vivent la différence – l’un par le mode de vie familial, l’autre par le handicap dont souffrent ses parents – deux attentes. Le lien, c’est l’eau, la navigation du bateau rythmant la vie des deux familles, le moment bref du passage de l’écluse où ils s’observent, rêvant d’une amitié qui comblerait leur solitude. Et puis la rencontre, la vraie… au coeur du livre. Deux histoires racontées en mots simples qui se font écho dans une dualité qui fonctionne bien.