États-Unis années 70. Frannie, onze ans, vit dans le quartier noir. De l’autre côté de l’autoroute, le quartier des Blancs. Deux mondes, bien qu’en théorie la ségrégation n’ait plus cours. Arrive un nouvel élève dans la classe de Frannie ; il est blanc et devient rapidement la cible des moqueries et de l’agressivité de Trévor, un métis, et de ses copains qui le surnomment Jésus.
L’auteur aborde le thème de l’identité noire dès les premières pages. On ignore dans quel état d’Amérique se situe précisément l’histoire et pourquoi le surnom de Jésus a été attribué au nouveau. Frannie s’interroge sur la mise à l’écart de cet élève tout en étant confrontée à la santé fragile de sa mère et à la surdité de son frère. S’ensuivent de longues réflexions métaphysiques entre elle et sa meilleure amie sur les coutumes religieuses, l’espérance d’un monde meilleur. Un récit truffé de bons sentiments, superficiel sur l’approche du racisme, et peu évocateur pour des enfants de culture européenne.