1927. Célestin, grand gaillard empoté, vit chez ses parents, dans la perspective de reprendre un jour l’étude notariale paternelle. Mais il rêve du monde du spectacle. Il décide de tout quitter pour monter à Paris et part à la recherche d’un ami, Anatole, régisseur dans un cinéma parisien. Hélas, l’ambiance est morose, la salle à moitié vide et Célestin doit se chercher un travail. Anatole lui propose de revenir le soir pour une projection d’un genre spécial qui fait salle comble. Hommage au cinéma au moment où la bascule du muet au parlant s’esquisse, Le géant et l’effeuilleuse nous plonge avec bonheur dans le Paris des années 20 et les coulisses de l’industrie cinématographique. Le récit original est bien conduit, les personnages sont attachants et leur personnalité est peu à peu dévoilée. Le dessin inspiré par une tendance ligne claire se révèle tout à fait adapté et sert l’histoire avec une élégance simple qui contribue au plaisir. Un seul bémol, dans ce florilège de compliments, on attend désormais la suite avec impatience…. (A.R. et Y.H.)
Le géant et l’effeuilleuse (La parole du muet ; 1)
GALANDON Laurent, BLIER Frédéric