1938. En vue d’un article, un jeune journaliste toqué de spéléologie rencontre Édouard-Alfred Martel, juriste de formation, premier explorateur du gouffre de Padirac. Le vieil homme lui raconte son engouement précoce pour les grottes, passion qui, le 9 juillet 1889, le poussa à descendre dans « le trou du diable » avec son beau-frère, géologue de renom. S’en suivirent, à leurs risques et périls, maintes explorations avec des moyens rudimentaires. Dix ans plus tard, Padirac est ouvert au public, brisant légendes et superstitions.
Animé par la volonté de repousser les limites de la connaissance et faire reculer l’obscurantisme, le père de la spéléologie moderne fait revivre les péripéties de cette incroyable aventure souterraine. S’il rencontra de nombreuses difficultés, elles sont moindres en regard de celles nécessaires pour faire partager ces splendeurs au public : six années pour convaincre les paysans puis trouver des investisseurs pour financer les aménagements. L’atmosphère est bien rendue par un dessin réaliste et précis. Une invitation à la découverte de cette curiosité naturelle qui, à présent, accueille plus de 430 000 visiteurs chaque année.