Dans son testament, Bertha a légué sa maison à sa petite-fille Iris plutôt qu’à l’une de ses trois filles. Iris a toujours aimé cette maison de Bootshaven dans le nord de l’Allemagne où elle passait ses vacances d’été avec sa cousine Rosemarie, morte à seize ans, et leur amie Mira. Elle prend quelques jours pour donner sa réponse au notaire. D’abord ouvrir les portes, les fenêtres, les placards, se promener dans le jardin délaissé et respirer l’odeur de pommes et de vieilles pierres. Iris avec la fougue de la jeunesse redécouvre les lieux de son enfance. Narratrice à l’esprit tantôt drôle tantôt grave, elle dévoile ses souvenirs et ses secrets.
Sans ordre apparent, passant de l’émotion à la tendresse, du rire à la tragédie, Katharina Hagena retrace subtilement le destin de chacun de ses personnages, tous liés les uns aux autres. D’un style fluide et délicat, elle tisse avec les mailles, lâches, des souvenirs et de l’oubli, un récit émouvant.