« Ramadan Furieux » : les bourses sâeffondrent, les catastrophes Ă©cologiques sâenchaĂźnent. La Guerre des Nuages sâaccompagne de milliards de morts. Le B.A.L. dĂ©tient dĂ©sormais un pouvoir planĂ©taire. ZĂ©phirine, derniĂšre survivante dâune lignĂ©e de minuscules musaraignes, pucĂ©e et ultime bio-indicatrice, reste introuvable. Dyeu, directeur du B.U.R.E.A.U. enquĂȘte pour le JDL et pour le magazine ChaumiĂšre et PĂąturages.  Gilles ClĂ©ment, entomologiste, paysagiste, essayiste, Ă©crivain, aux convictions Ă©cologiques et politiques radicales, propose une dystopie originale. AprĂšs un prologue dâapocalypse, il croque les diffĂ©rents membres du B.U.R.E.A.U. et leur quĂȘte absurde dâune bestiole dans un monde totalement contrĂŽlĂ© par la finance, oĂč la nature nâexiste quâĂ lâĂ©tat de traces, oĂč « lâimportant nâest pas de dire la vĂ©ritĂ© mais de la crĂ©er ». Plus que de vĂ©ritables personnages, ses hĂ©ros sont des pantins â dĂ©shumanisĂ©s mais proches encore de notre comportement actuel. Remarquablement Ă©crit, jonglant avec les niveaux de langue, fourmillant de jeux de mots, dâacronymes et dâallusions, Le grand B.A.L., excessivement dense avec trop de longueurs et de redites, nâest pas dâun accĂšs facile. (C.P. et M.-C.A.)
Le grand B.A.L.
CLĂMENT Gilles