À Paris, une légende du Milieu est abattue. c’est l’occasion d’évoquer le banditisme français d’après-guerre. « René la canne », « le gang des tractions », les braqueurs ne manquent pas. En 1946, la loi Marthe Richard interdit les maisons de tolérance : les proxénètes prolifèrent. Dans les années 50 c’est le trafic des cigarettes blondes, vite remplacé par celui de l’héroïne, l’opium, plus lucratifs. Suivent les braquages de banques… et les évasions spectaculaires de quelques truands : filin d’un hélicoptère dans la cour de la prison en 1990 par exemple. Avec les nouvelles technologies, le temps sont durs pour les bandits, mais ils ont su s’adapter au piratage informatique. Un petit doc BD étonnant, tout en teinte sépia. Comme pour les autres livres de la collection, on est vite captivé : l’histoire du banditisme français est passionnante ; le graphisme et les couleurs font penser aux nombreux films policiers relatifs à cette époque. C’est clair, bien référencé, et de tuerie en tuerie on évolue vers une criminalité plus sournoise et non moins malfaisante, comme la finance ou les denrées alimentaires ! (J.G.)
Le grand banditisme
PIERRAT Jérôme, DAVID B.