En référence au « De natura rerum » du poète latin Lucrèce, Yves Paccalet tente d’écrire le roman de la vie sous la forme d’un traité du matérialisme poétique et ironique. Il étudie l’évolution de la matière en posant la question : le big bang qui se serait produit il y a quatorze milliards d’années était-il le premier ? Il guette l’apparition de la matière et du vivant sans négliger les astres et le système solaire. En récusant fortement toute intervention divine, il conclut que la vie sur terre reste un mystère et qu’elle découlerait de la propension de la nature à s’organiser et à se complexifier. Après avoir essayé de répondre aux interrogations sur la genèse de l’univers et l’apparition de la vie, il consacrera un deuxième tome à l’origine de l’Homme.
Dans cet ouvrage ambitieux et militant, l’auteur expose l’étendue de ses connaissances sur un univers infini. Le lecteur, submergé par toutes ces informations, peine à les assimiler.