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À la fin du quatrième tome, le détective Oxford, toujours privé de son arme, est figé dan sa promesse de prendre sa retraite sitôt la septième balle tirée. Toutes les misères de la vieillesse débutante l’atteignent : son coeur flanche, ses oreilles souffrent d’acouphènes et crissent comme s’il avait un grillon dans la tête. Il récupère son pistolet : plus que quatre balles… Un récit démonstratif et une image qui ne l’est pas moins insistent sur les états d’âme du héros et leurs fluctuations au gré d’événements qu’il a du mal à contrôler. Le dessin expressif fige les physionomies dans une sorte d’attente jamais vraiment comblée par le déroulement de l’action au ralenti. Après tout , il reste encore trois balles…