À l’avènement d’Henri IV, Jean Bodin, procureur du roi à Laon où s’affrontent encore ligueurs et royalistes, s’est attaché les services de Louise, jeune clerc précoce et très douée. Intriguée par les morts suspectes qui se succèdent dans la ville, l’adolescente va, dans sa recherche, se trouver confrontée aux manipulations politiques et religieuses, aux luttes de pouvoir. Elle découvrira la vérité et retrouvera sa propre identité.
Michèle Lajoux est professeur d’histoire. Sa connaissance des événements et des moeurs de l’époque et une très solide documentation lui permettent de brosser un tableau pittoresque de la vie d’une petite ville en 1590. Mais l’accumulation et la longueur des digressions explicatives, des descriptions minutieuses, finissent par faire apparaître l’intrigue, touffue et délirante à souhait. Des péripéties rocambolesques entremêlent faits réels, sorcellerie, prophéties et sexualité sans complexes. Tout cela n’est que prétexte à une fresque historique sur la société française à la fin des guerres de religions.