Miguel Haler est né en 1951, il s’appelle alors Gaston Glandard. Élevé entre un grand-père gitan nomade et un père sédentaire, cheminot à Villeurbanne, il vit dans une totale liberté. Puis va à l’usine. Il découvre la guitare et tente sa chance de ce côté, fait la manche dans les bistrots. Il découvre les Saintes-Maries-de-la-Mer, le rock, l’Angleterre, Nice… décroche le Grand Prix de la guitare d’or, des concerts en Allemagne, obtient le statut d’intermittent du spectacle.
Ce nomade, raconte de sa langue drôle, crue, tragique, une existence riche en rencontres. Vivant de sa guitare, besogneux et poète, il offre ses notes comme un cadeau précieux pour rendre les gens heureux, travaillant son instrument jusqu’à la folie, lui faisant sortir « le jus de son âme et de ses angoisses. » Avec ce troisième roman Miguel Haler fait partager, avec simplicité, son amour de la vie.