Titus et Khephren, les jeunes fils d’Alix et Enak, arrivent à Pessinonte au coeur de l’Asie centrale. Au milieu de cette ville se dresse le temple de Cybèle. Khepren n’a qu’une obsession en tête : percer son secret. Mais le temple est inaccessible : des eunuques, les galles, prêtres de Cybèle, sont les seuls à y pénétrer. Ils se sont auto mutilés. Les jeunes héros prennent des risques insensés, des jeunes filles ne disparaissent-elles pas ? Alix, le sénateur de Rome, arrivera-t-il à temps pour secourir ses fils ? Ce qui frappe avant tout, c’est la reconstitution de l’époque, de la grande cité et ses habitants. Le dessin est plus que précis, les agissements sanglants des prêtres sont dessinés avec moult détails. L’aventure est finalement assez simple, sans beaucoup de rebondissements. Le lecteur risque de se souvenir surtout du dénouement cruel, un peu éloigné des classiques aventures d’Alix. Le côté historique intrigue et intéresse, la trame romanesque qui l’entoure a hélas moins de charme. (Br.A. et E.B.)
Le hurlement de Cybèle (Alix Senator ; 5)
MANGIN Valérie, DÉMAREZ Thierry