En l’an 1340, Firmin, artisan boulanger porté sur la boisson, vivait avec son épouse et leur fils Louis à l’esprit un peu lent. Le père ne pouvait supporter cet enfant trop aimé par sa mère. Relégué dans les combles avec les rats, Louis était maltraité, soumis à des tâches trop dures pour lui. À l’adolescence, il saura se faire aimer de la fille du meunier, mais la peste emportera sa belle. Réfugié en province, il deviendra bourreau officiel dans un seul but : se venger de ce père injuste.
Sur fond de guerre de Cent Ans et de peste, de violence, de mort, de cruauté et de religiosité, Marie Bourassa, libraire québécoise, offre, dans ce premier roman, le tableau d’une société en plein bouleversement. Moult détails et de nombreuses péripéties dans cette longue fresque. On peut s’y perdre ou prendre le temps d’y entrer. L’oeuvre est ambitieuse, historique et romanesque, très abondamment détaillée et documentée (jusqu’ au vocabulaire de l’époque). Deux tomes suivants sont à paraître prochainement.