Le jardin d’Alice (Après l’enfer ; 1)

Après les quatre ans de la guerre de Sécession, le sud des États-Unis est ravagé. La reddition est signée mais c’est un enfer que vivent ceux qui ont survécu. Dorothy est l’une d’entre eux. Elle a vu tuer son père, violer sa mère et disparaître sa ferme. Elle veut se venger des douze mercenaires qui ont perpétré ces horreurs. Son chien Toto va l’aider avec son flair. Il a bien reniflé les bottes que l’un des salopards a oubliées. Elle découvre une petite Alice qui s’est réfugiée dans un monde imaginaire pour pouvoir survivre : elle est passée au travers du miroir. Trois anciens soldats sudistes vont se joindre à elles : Hunk, Zeke et Hickory, pour tuer les tueurs.  Ces cinq personnes vont s’entraider pour essayer de survivre dans un monde inhumain. Les actes barbares ne sont pas cachés mais les superbes dessins peints à l’aquarelle ont des vertus apaisantes et permettent de s’imprégner des paysages. L’album fait référence à Alice mais surtout au « Magicien d’Oz ». On attend avec impatience le second tome. (A.D. et Y.H.)