Kaboul 2001. Dans son jardin, un vieux sage cultive ses roses et sâenchante de poĂ©sie, Ă lâĂ©cart de la barbarie ambiante. Ses enfants ont Ă©migrĂ©, il a recueilli Djon Ali, un orphelin quâil a Ă©duquĂ© dans le respect des traditions afghanes. Le jeune homme sort de lâadolescence et a soif dâaventure, son maĂźtre lâencourage Ă partir Ă la dĂ©couverte de son pays dĂ©vastĂ©. Mais Djon Ali est attirĂ© par de plus vastes horizons, lâEurope et les Ătats-Unis oĂč il devient un photographe de renom. Il apprend la mort du vieil homme, renoue avec le passĂ©, mais reste dĂ©chirĂ© entre sa patrie et les mirages de lâOccident.
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Lâauteur de Femmes dâAfghanistan (NB avril 2002) connaĂźt bien ce pays oĂč elle a enseignĂ©. Elle en donne une image contrastĂ©e entre la douceur dâune vieille civilisation, la sagesse des Soufis et le drame des guerres successives. Malheureusement son roman manque de force et dâunitĂ©. MalgrĂ© un fil conducteur â le parcours du jeune homme â, il se disperse entre trop de lieux et de personnages Ă peine effleurĂ©s. Un style assez plat, beaucoup de bons sentiments et de prĂȘchi-prĂȘcha. LâintĂ©rĂȘt quâaurait pu susciter ce pays fabuleux nâest pas au rendez-vous.