Le jazz de la vie

LÖVESTAM Sara

Steffi déserte souvent l’école où elle est victime de harcèlement. Elle a une passion pour la musique, le jazz. Un jour, en passant dans la rue, elle entend une mélodie connue par une fenêtre, s’arrête, recule et aperçoit un vieux monsieur. Il vit dans une maison de retraite et invite la lycéenne à entrer. Les visites vont se répéter et une tendre amitié se noue. À travers Steffi, le vieillard, ancien musicien, revit sa jeunesse, ses premiers pas de jeune provincial dans une grande ville, Stockholm, sa rencontre, décisive, pour lui aussi avec un adulte qui l’a initié au jazz.   Le récit du vieux monsieur, sur fond de deuxième guerre mondiale, transmet à l’adolescente, en pleine crise sur son identité, plus de confiance en elle, la force de suivre sa route. Le dialogue avec un adulte, le rôle de la transmission sont les points forts du roman mais le ton est assez monocorde, dommage pour des amateurs de jazz. Le manque de relief peut finir par lasser, même si le parcours de l’adolescente, juste et sensible, est intéressant. (A.-M.R. et M.D.)