Le 13 octobre 2011 à San Francisco, des élèves de l’école Golden Hills découvrent dans le gymnase le cadavre du gardien. Premier meurtre d’une longue série. Au même moment, Amanda Jackson, jeune fille brillante, pragmatique et perspicace, dirige un jeu de rôle via internet : Le jeu de Ripper, inspiré de « Jack l’éventreur ». Elle y introduit les indices et constats des assassinats successifs sur lesquels son père, à la brigade des homicides, est chargé d’enquêter. Le jeu devient une inquiétante réalité, lorsque survient la disparition de sa mère ; l’implication de tous, amis et famille, devient totale. Y aurait-il un lien entre les différentes victimes ? Isabel Allende (Le cahier de maya, NB septembre 2013) se lance dans un thriller psychologique. Conteuse expérimentée, elle commence par brosser le portrait des intervenants, en incluant des épisodes antérieurs à l’action. L’écriture, par son style vivant et imagé, est saisissante d’émotion et d’efficacité. Certaines affabulations et croyances ésotériques sont habilement tournées en dérision. La complexité des liens entre les personnages, tous riches en humanité, peut certes rebuter au début. Mais quel sens du drame et de la mise en scène ! (M.-A.B. et N.C.D.)
Le jeu de Ripper
ALLENDE Isabel