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Il a six ans et veut être prédicateur comme son père, avoir comme lui un costume noir pour les enterrements, et avec lui sauver des âmes avant la fin du monde. Il rédige des sermons sur sa machine à écrire. Il écrit même l’éloge funèbre de Viola, la caissière de l’épicerie du coin, avant que sa mère ne lui supprime son rouleau encreur, préférant qu’il mène une enfance normale. Brutalement il se retrouve seul sous la garde de Viola qui l’emmène en vacances dans sa région.
Un livre surprenant, en deux parties : une première partie remplie de détails amusants sur le ton de l’innocence et de l’imagination enfantine ; une seconde partie, le jour où le temps s’est arrêté, celui où ses parents ont été « absorbés » le laissant seul passer sept ans d’enfer sur terre, plus sombre et énigmatique. Un premier roman étrange et sensible dans lequel l’auteur adopte la vision naïve de l’enfant sur la religion et sa relation avec le monde.