Le kidnapping d’Aaron Greene

KAY Terry

Aaron, jeune homme timide, est enlevé. Ses ravisseurs exigent de la banque d’Atlanta, où il est simple coursier, une énorme rançon. Le refus des banquiers déclenche une formidable campagne dans les médias pour sauver Aaron, devenu le symbole « de ceux qui ne valent rien ». Un vieux milliardaire bizarre, une star hollywoodienne et des citoyens par milliers versent leur part, tandis que la presse populaire s’excite contre l’égoïsme des puissants. L’enquête, menée par le FBI, la police et un journaliste étrangement mêlé à l’affaire, paraît difficile. Publié en 1999, ce roman est le premier ouvrage traduit en français de Terry Kay, qui se consacre à l’écriture après une carrière de journaliste en Georgie. Pour l’auteur, l’essentiel est dans la dénonciation vigoureuse des manoeuvres des banques et des dérives actuelles des médias plus que dans la découverte des coupables connue dès le début. Le suspense étant inexistant et malgré des personnages fort sympathiques, l’intérêt pour cette enquête peine à se maintenir. Un thriller plus politique que haletant.