1503, Smyrne. La flotte mamelouk attaque la cité ottomane, imprenable derrière ses remparts et ses canons. Mais c’est compter sans l’arme secrète des Mamelouks, qui arrivent ainsi à percer la muraille et prendre Smyrne. Tous, en particulier les Borgia, comprennent vite que Leonard de Vinci s’est vendu aux Mamelouks et qu’il est l’inventeur de ces machines infernales. Les Mamelouks recherchent Saraï pour remettre Leonard, toujours fou de son giton, au travail, pendant que le Pape envoie son fils César attaquer Constantinople et mettre fin à l’empire ottoman.
Il est difficile de lire avec intérêt un livre d’uchronie, si on n’est pas familier de l’histoire réelle. Cela se tient tout de même, et entraîne chez le pape Alexandre VI (Borgia), dans les plombs de Venise, et à Constantinople, grâce à un dessin restituant l’époque et tous ces personnages à l’âme si noire, parfois difficiles à reconnaître. Finalement, cela donne envie d’approfondir les récits de cette période, ne serait-ce que pour comprendre ce scénario alambiqué : il n’est pas facile de mêler Leonard, César Borgia, Machiavel et Bazajet !