Marianne, jeune Anglaise, enquête sur les étranges pouvoirs d’un éclat de cristal retrouvé dans les affaires de son défunt père. Avec son compagnon Peter Banning, un ancien officier de la RAF aussi complaisant que riche, elle monte une expédition au large de l’Écosse pour retrouver le Pennyworth. Ce cargo torpillé gît dans les profondeurs et renferme une grosse cargaison de ces « cristaux magiques ». En plus des difficultés pour retrouver l’épave et l’explorer avec des moyens rudimentaires, les Russes et le KGB veulent s’approprier ce trésor qui leur donnerait un avantage stratégique formidable vis-à-vis des puissances occidentales.
Bruno Marchand assure le scénario et les dessins de cette série un peu « fleur bleue ». On retrouve dans ce cinquième opus ses dessins propres et soignés. Du Mont-St-Michel, à Paris, Calcutta, Londres ou à bord du Scapa Flow, on navigue en pleine « ligne claire » aux frontières de Tintin et de Blake et Mortimer avec une once de guerre froide et de flegme british pour pimenter. À mettre entre toutes les mains surtout celles des plus jeunes.