La vallée du Yaak se situe au Nord-Ouest des États-Unis, entre les Rocheuses et les forêts humides du Pacifique. C’est un des derniers territoires sauvages des États-Unis où l’on trouve encore des grizzlys, des coyotes, des loups et toutes sortes d’animaux sauvages qui ont disparu ailleurs. L’auteur décrit amoureusement cette région magnifique où il vit depuis vingt ans, au rythme des saisons et de ses rencontres singulières avec les animaux. Entre eux et lui, il se produit comme une osmose, un dialogue silencieux. Mais le développement de l’activité économique et surtout la déforestation menacent la vallée du Yaak.
« Écrivain de la nature » bien connu, Rick Baas fait partager encore une fois son attachement viscéral à la beauté de la vie sauvage, avec parfois une tonalité romanesque et sentimentale, ainsi qu’un réquisitoire vif, mais lucide, contre les industries forestières prédatrices. On partage sans ambiguïté la révolte esprimée dans son livre émouvant, destiné à porter le débat devant le Congrès. Dans la même veine naturaliste, voir Colter (NB mars 2001) et L’ermite (NB janvier 2004).