La Nightschool, comme son nom l’indique, fonctionne la nuit: on y enseigne les arts de la sorcellerie. La nouvelle surveillante, Sarah, est de bonne volonté mais maladroite; quant à sa soeur, Alex, elle étudie à la maison, sortant en cachette, accompagnée d’un spectre protecteur, pour faire ses exercices. Cette nuit-là, dans le cimetière, elle croise un peu trop de monde: un vampire et sa petite amie humaine, des chasseurs (dont le rôle n’est pas clairement défini), et les redoutables éventreurs, vampires dégénérés. Les victimes ne seront pas forcément celles attendues.
Ce manga occidental (sens de lecture européen, format légèrement plus grand) alterne un dessin élégant, anguleux, et des épisodes plus « caricaturaux », mettant en avant l’expression, l’émotion des personnages. L’histoire, complexe par ses différents intervenants dont on ignore parfois de quel côté ils se situent, se déroule sans temps mort. Même si cet univers de sorciers et de vampires peut sembler déjà vu, on se laisse captiver par cette intrigue élaborée, riche en suspense et aux personnages bien définis, où humour et frayeur cohabitent.