Célia est toujours très heureuse d’aller voir son arrière-grand-mère car elle lui raconte ses souvenirs d’enfance et lui montre ses jouets d’autrefois. Mais après les vacances, Mamine a changé : elle ne parle pratiquement plus, la reconnaît à peine … Célia décide d’aller trouver Madame Sognia qui tient un magasin de souvenirs où est conservée la mémoire des gens. Celle-ci lui donne un rouleau de papier au nom de son arrière-grand-mère qu’elle glisse sous son oreiller. Le lendemain, la vieille dame est davantage présente et le rouleau n’est plus là. Alors Célia se met à écrire, avec l’aide de sa maman, tous les souvenirs racontés par Mamine.
Une façon délicate de présenter une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, complétée par deux pages, succinctes mais très bien faites, d’explications sur cette maladie. Le lien profond entre la fillette et l’aïeule est touchant. Les illustrations aux teintes douces, d’une grande finesse, mettent l’accent sur les visages ; leur disproportion peut surprendre. Cette jeune maison d’édition s’intéresse aux sujets assez peu traités et au renforcement des liens intergénérationnels.