En 1854, au Caire, Ferdinand de Lesseps entreprend la construction du canal de Suez. Fuentès, ingénieur et archéologue, rencontre en Haute-Egypte la jolie Fati, guérisseuse, et sa grand-mère un peu sorcière, capable de communiquer avec les dieux. Fati lui plaît beaucoup… Il est embauché dans l’équipe de préparation du Canal. Le projet se met difficilement en place, contrecarré par les Anglais et par une secte secrète de moines guerriers, ennemis des étrangers, qui projette, entre autres attentats sanglants, de sacrifier Fati dans un rituel magique. Jean-Michel Thibaux est un auteur prolifique qui a promené ses lecteurs un peu partout (La Croisade des voleurs, NB septembre 2015). Il est mort avant d’avoir fini ce dernier ouvrage, terminé par une amie. Les recherches archéologiques de l’époque nourrissent une intrigue assez artificielle qui fait intervenir miraculeusement les dieux de l’Égypte ancienne dans les agissements des mortels. Et l’amour entre Fati et Fuentès est bien convenu. L’intérêt du livre réside dans l’histoire du Canal (inauguré en 1869 après bien des difficultés), dans l’atmosphère du Caire et dans les portraits de personnages historiques de l’époque, le vice-roi, Lesseps, Linant de Bellefonds, le docteur Clot… Il se lit facilement. (D.C. et M.W.)
Le maître des pyramides
THIBAUX Jean-Michel