Le Maître du rêve

JONSBERG Barry

 

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Michaël vient de tuer deux lycéens. Pourquoi ? Il entreprend le récit de ses souffrances : mort accidentelle de sa mère, alcoolisme et instabilité du père, la nourriture est son refuge. Obèse, il subit des brimades de ses pairs, victime consentante. Seule Leah ne réagit pas comme les autres, l’aborde avec gentillesse, lui redonne confiance. La vie de Michaël semble prendre un nouveau tournant. Mais l’adolescent révèle un pouvoir paranormal; il maîtrise ses rêves pour intervenir dans le réel. Miracles et rédemption, il semble que tout dérape…

La violence en milieu scolaire ? Le thème n’est pas nouveau. Surprise au milieu du récit ! Les rêves de l’adolescent et leurs répercussions sur le réel se multiplient, la lecture prend un rythme haletant, le lecteur ne sait plus où il va, emporté par ce qui ressemble fort à un délire. Et si rien n’était vrai ? Patient et habile dans sa construction, le récit joue sur les limites entre le réel et l’imaginaire, l’angélique et le maléfique, l’amour et la haine, le normal et le pathologique. Les noms des protagonistes s’avèrent des anagrammes d’un même nom, à l’image des différents moi du héros qui se combattent,  jusqu’à la folie.

A-M.R. et M-F.L.G.