Après des études supérieures, Jeanne a choisi le journalisme, Paris, une vie trépidante, un mari doux et sécurisant avec lequel elle partage fêtes et drogues. Malgré tout, la quarantaine proche, elle s’ennuie. Un été, en séjour dans la villa familiale de Sète, elle retrouve Christophe, son amour de jeunesse. Elle est à nouveau séduite par l’homme libre, heureux de vivre, insouciant – son exact contraire. C’est un coup de foudre partagé et, réconciliée avec elle-même, elle décide de rompre son existence monotone pour vivre pleinement leur amour. L’éblouissement des premiers mois passé, la disparité de leurs situations la fait douter. Détaillant les états d’âme de son héroïne, Virginia Bart (L’homme qui m’a donné la vie, NB octobre 2010) dresse dans ce roman sentimental, au scénario attendu, le portrait d’une jeune femme narcissique dont la réussite professionnelle et sociale n’apaise pas l’insatisfaction. Elle dépeint avec finesse et empathie cette aventure, celle de beaucoup de couples actuels soumis à des sollicitations matérielles et amoureuses, qui s’investissent difficilement dans une relation durable et expérimentent une parenthèse enchantée pas plus satisfaisante. Ils se retrouveront dans ce récit. (M.R. et M.W.)
Le meilleur du monde
BART Virginia