Dans une villa cossue des beaux quartiers de Bruges, une femme et ses deux enfants sont découverts assassinés. Le père, chef d’entreprise, est trouvé pendu dans la grange. Serait-il l’auteur des trois meurtres ? L’aurait-on un peu aidé à se pendre ? Le commissaire Van In a des doutes… Quelques cadavres de plus, en particulier celui d’une call-girl de luxe qui accordait ses faveurs au pendu et à quelques notables dont un ministre, n’éclairent pas la situation ; la CIA, Europol, la Sécurité Intérieure viennent compliquer le tableau. Mais qui tire les ficelles ? Les fans de Pieter Aspe (Le tableau volé, NB septembre 2011) retrouveront une fois de plus la ville de Bruges et la fine équipe du commissaire : sa pulpeuse épouse Hannelore, juge d’instruction, et l’inspecteur Versavel, homosexuel un peu torturé. La bière « Duvel » coule à flots, car l’été est torride. Van In est toujours travaillé par son penchant pour les jolies Flamandes. Une atmosphère bon enfant, une langue teintée d’humour, pour une histoire, sans doute un peu ralentie par la chaleur, qui s’achemine sans grande surprise vers un dénouement attendu.
Le message du pendu
ASPE Pieter