En mission dans une ONG en Ouzbékistan, Garance apprend le décès accidentel de son père, Jean Vertolier, patron d’une multinationale pharmaceutique. De retour à Paris, malgré l’entourage qui est prêt à tout pour l’en dissuader, elle décide de prendre les rênes du groupe : elle sera vite au coeur d’une supercherie et d’un scandale sur les risques mortels de l’un de leurs produits phare…
Par le truchement de la fiction, les auteurs de Mafia chic (NB octobre 2005) réitèrent leur analyse des coulisses d’une société où la collusion entre les politiques et les industriels est à son comble. Malgré un style aisé, un rythme vif, le lecteur se lasse des situations stéréotypées et de la noirceur artificielle des personnages autour d’une héroïne sympathique. Une satire peu convaincante.