InitiĂ©es par Jâai vu finir le monde ancien (NB aoĂ»t-septembre 2002), les Ă©tudes dâAlexandre Adler sur la situation politico-religieuse au Moyen-Orient depuis le dĂ©but du XXIe siĂšcle et ses rapports avec un univers mondialisĂ© se poursuivent par ce quatriĂšme essai. Entre chaque analyse, de nouveaux liens apparaissent parmi les multiples parties prenantes. Elles donnent Ă lâexpert quâest lâauteur lâoccasion dâapprofondir de façon circonstanciĂ©e le rĂŽle Ă©volutif des participants aux conflagrations qui Ă©branlent une rĂ©gion en conflits quasi-permanents : Al-QaĂŻda, Iran, Pakistan, FrĂšres Musulmans⊠ Un tel savoir, chronologique, gĂ©ographique et idĂ©ologique, dissĂ©quĂ© en dâinnombrables ramifications aux connections changeantes, rend la lecture difficile pour qui ne possĂšde pas lâĂ©rudition nĂ©cessaire. Le souci constant de ne nĂ©gliger aucune nuance provoque une Ă©criture alambiquĂ©e pour dĂ©crire les Ă©vĂ©nements et conjecturer leur consĂ©quence ; celle-ci relĂšve davantage dâune partie dâĂ©checs calculĂ©e Ă plusieurs coups dâavance que du match de football Ă©voquĂ© en couverture. Lâoptimisme final paraĂźt de rigueur. Une suite Ă cette encyclopĂ©die trop bavarde nâest pas exclue.
Le monde est un enfant qui joue
ADLER Alexandre