Enfin sereine, Ellen, accompagnée de sa fille, son fils et de Lu son compagnon, savoure ses vacances en Espagne. Mais le bonheur est de courte durée, car se sentant toujours coupable et redevable, elle accepte de travailler, à la suite d’une invitation pressante du docteur Griffin, dans un centre pour enfants désoeuvrés. C’était un piège : elle se retrouve enfermée dans un lieu inconnu, à la merci d’une femme, butée dans sa folie, désireuse de venger la mort de son fils. Pour cela, la tortionnaire use de tous les raffinements de la pratique vaudou associée à la médecine pour prolonger le calvaire d’Ellen. Le fond de l’horreur est atteint.
Le dénouement de ce rameau de la vie d’Ellen est attendu dans le prochain tome Ellen, également fin commune des trois autres destins imaginés par Giroud. Par quelle habileté de magicien arrivera-t-il à unifier des routes aussi différentes ? Comment arrivera-t-il à une fin cohérente après l’impasse grand- guignolesque dans laquelle il laisse le lecteur dans cet opus ? Une mention pour le nouveau dessinateur, qui a su s’intégrer dans la série sans troubler le lecteur, mais au contraire en attirant son attention.