Paris en 1855 : l’exposition universelle bat son plein, on attend la visite de la reine Victoria. La police est sur les dents. Félix, journaliste au « Populaire » a entraîné son ami Jules Verne à une séance de spiritisme. Deux coups de feu claquent, visant les orbites du médium anglais qui s’effondre. Jules s’intéresse alors au meuble truqué de ce charlatan et recherche l’ébéniste qui l’aurait fabriqué. Lui aussi a été assassiné de deux balles dans les yeux, faisant face à un appareil photographique de Daguerre. Puis c’est au tour d’un photographe d’être abattu. D’autres meurtres se succèdent. L’ombre maléfique d’un mystérieux marquis plane tandis qu’une ravissante hôtesse du « Cygne Rouge », maison de tolérance très huppée, fait les yeux doux au futur grand Jules Verne, transformé ici en détective. Rocambolesque, érudit (cf. L’assassin et le prophète, NB avril 2002), ce thriller historique nous mène à un train d’enfer à travers un Paris en effervescence, des Tuileries aux bouges des bas-fonds.
Le mystère de la chambre obscure.
PRÉVOST Guillaume