Parce qu’un petit garçon n’a pas de père, il idéalise le jeune oncle qui arrive des États-Unis. Boris est accueilli comme un dieu, mais il parle un peu trop du neveu de son amie Carolyn, Brad. L’enfant en vient à haïr ce concurrent lointain, au point de pousser son oncle à lui choisir un cadeau sans intérêt.
L’analyse finement menée de la jalousie se termine comme une leçon de morale. La pirouette finale est astucieuse, le texte concis est bien écrit, mais la conclusion est un peu amère, et le rôle des adultes, qui ne se rendent pas compte du désarroi de l’enfant, un peu flou.