Le nuage d’obsidienne

Séjournant dans un village mexicain à l’occasion d’une conférence professionnelle, Harry Steen, ingénieur des Mines, découvre un ouvrage du XIXe siècle, intitulé Le nuage d’obsidienne. À Duncairn, bourg des Uplands écossais, un nuage noir aux propriétés réfléchissantes se serait immobilisé, provoquant plusieurs décès mystérieux. Or c’est dans ce village qu’il aconnu, jeune enseignant, une mésaventure amoureuse dont il garde encore des stigmates. Un expert en livres rares à Glasgow va l’aider dans sa recherche. Quelques rencontres essentielles achèveront son éducation ! Après le succès de L’épouse hollandaise (NB janvier 2005), le lecteur est entraîné dans une succession d’aventures rocambolesques. Des taudis de Glasgow, qu’il fuit après l’explosion de l’immeuble dans lequel meurent ses parents, jusqu’à ses expériences en bateau vers l’Afrique, puis l’Amérique latine et son installation au Canada, le narrateur nous fait rencontrer une galerie de personnages singuliers et les relie à son amour de jeunesse. Le ton mesuré, semi-scientifique, répond au romantisme échevelé du début. On est captivé par ces faits divers qui font découvrir les mille facettes de l’amour. (S.D. et E.B.)