Jo visite, avec son grand-père, une expo sur l’antique civilisation nabatéenne (sud Liban) quand celui-ci s’écroule et lui crie de fuir deux hommes tatoués. L’attaque était prévue, et Jo trouve sur sa tablette les consignes pré-enregistrées de son grand-père, pour affronter une nouvelle vie sans sa protection. Après de multiples péripéties, Jo trouve, sous le temple de Pétra, dans une antique Madrasah, une école secrète de formation de la secte des Assassins équipée d’outils des plus sophistiqués. Elle fait partie de ceux qui ont été choisis pour être une combattante ; il lui faudra tuer. Arrivera-t-elle à comprendre les enjeux, et à identifier amis et ennemis ?
L’on met un certain temps à réaliser que la secte des Assassins a été un outil de régulation du bien et du mal au cours de l’histoire, au service d’un comité de sages dont le symbole était le cobra et la mangouste (résistant au venin). L’équilibre entre les deux forces rompu, les ‘cobras’ ont voulu faire des assassins, des robots tueurs aux service de leur seuls intérêts (le nazisme est en filigrane).
À la fois haletant et brouillon dans ses allers et retours entre passé et présent, ce thriller, avec son héroïne aux nobles intentions, manque parfois de cohérence, et peine à convaincre.