Quand Zénon vit « à la surface », avec son père et sa nouvelle compagne, il ne va pas bien, souffre de crises de spasmophilie, se replie dans sa chambre. Il s’échappe alors dans un monde imaginaire souterrain, guidé par son chien de couleur qui prend le nom de Erasmus II Apoildur. Un halo de mystère entoure l’adolescent qui se pose des questions : sa grand-mère maternelle, qu’il n’a jamais connue, est-elle toujours vivante ? Qu’est-il arrivé à son amie Malte, partie à la recherche du palais de Cristal ?
Le monde souterrain est peuplé d’êtres étranges comme le cochon bibliothécaire et les livres venimeux. Si on y ajoute des mots inventés, on est dans un univers à la Claude Ponti, mais sans les images. Imaginer les siennes n’aide pas à décrypter les allusions et symboles d’une quête tourmentée au terme de laquelle le héros trouve quelques clés, mais pas toutes. (Suite dans le prochain tome).
L’étrange et le fantastique sont ici le reflet du psychisme perturbé d’un garçon dont les parents viennent de divorcer, qui pressent des non-dits familiaux, et s’interroge aussi sur ses propres sentiments.