Il y a beaucoup (trop ?) de tout dans ce roman fantastico-policier au demeurant plaisant. Beaucoup de décors, le site étendu et varié de l’Exposition Universelle de 1900 à Paris étant un excellent prétexte à des descriptions et diversions riches en vocabulaire, historiquement précises, fourmillantes de détails plus ou moins exotiques. Beaucoup de personnages et de dialogues et beaucoup de mouvements. Il faut suivre !
Au palais des mirages, Clara fait l’acrobate et tombe : ce n’est pas un accident, son harnais a été saboté. Clara et Lukas, son sauveur suédois, mènent l’enquête et découvrent l’existence d’un étrange réseau d’anarchistes apocalyptiques prêts à tout pour anticiper la venue dans le monde du chaos qu’ils appellent de tous leur voeux à coup d’attentats. Comploteurs marchands d’armes, Elfes noirs, dieu des ténèbres et monstre en liberté, tout y est pour que la piste soit palpitante, voire essouflante.