Un savant méprisé par la communauté scientifique et un milliardaire atteint d’un cancer réalisent le projet délirant de construire une gigantesque navette spatiale solaire destinée à emmener cent quarante-quatre mille êtres humains hors de la galaxie pour sauver l’humanité promise à brève échéance à disparaître à cause des guerres et de la pollution. Ils ont calculé qu’en mille ans de voyage, le vaisseau “dernier espoir” atteindrait une planète habitable. Une épopée qui se termine par une amusante pirouette. Cette odyssée aux accents bibliques d’une moderne arche de Noé (les animaux font aussi partie du voyage) peut déplaire à cause d’un certain simplisme du récit et du style mais Bernard Werber cherche à écrire des romans que tout le monde peut lire, qui font parfois rêver ou réfléchir comme Le père de nos pères (NB octobre 1999). Ce livre a donc les défauts de ce refus délibéré de tout intellectualisme, il est néanmoins distrayant et presque rafraîchissant à force d’être enfantin.
Le papillon des étoiles
WERBER Bernard