Le paradis d’en bas ; 2

AUDREN

& &

Dans la maison familiale héritée du grand-père, il se passe de drôles de choses. Les lampes s’allument, des lettres d’amour apparaissent puis disparaissent, le rideau d’une pièce inoccupée bouge… Manon a même cru voir le fantôme de son grand-père Walter, revenu inopinément d’Australie pour mourir juste après s’être révélé à sa descendance (Le paradis d’en bas, LJA novembre 2006). Qu’à cela ne tienne, Léopold et ses cousins décident d’en avoir le coeur net. Pour ce faire, ils réactivent le CHD, alias Club des héritiers détectives fondé dans le premier tome.

Sur fond d’héritage et de tableau caché, on retrouve les protagonistes dans des situations bien croquées, et des aventures qui se lisent facilement. Pourtant, cette suite déçoit à différents titres. Outre que le vrai mystère – la personnalité du grand-père et sa vie australienne – reste non élucidé, l’aïeul est affublé d’un jumeau sorti d’on ne sait où, qui de surcroît fut son rival malheureux en amour. La description du tableau familial en est d’autant plus écornée que les parents des cousins sont peu actifs, encombrés par cette maison, cadeau « empoisonné » dont ils ne savent que faire. Tout cela est vaguement frustrant.