Le Parc-aux-Cerfs.

Après Les bals de Versailles (NB mars 2004) et Les Fêtes galantes, se clôt ici la trilogie consacrée à l’Ancien Régime, autour de Louis XV le Bien-aimé. Bastien Delorme, le narrateur, fils d’un maraîcher de Suresnes, a sauvé une pauvresse de la noyade ; grâce à cette Javotte, embourgeoisée par son mariage avec un “commissaire en vins”, Bastien, son amant, voit sa vie basculer. Bientôt, lui aussi négociant en vins à Versailles, ami du premier valet de chambre du roi, il devient le témoin d’une vie de cour où les favorites se succèdent : les demoiselles de Nesle, Madame de Pompadour, de modeste extraction, la du Barry, catin notoire, tandis que de “petites sultanes” de plus en plus jeunes attendent le roi au « Parc-aux-Cerfs », sa demeure versaillaise clandestine. C’est froufroutant, bien troussé, avec la grande Histoire et ses guerres sanglantes en toile de fond.

La course effrénée aux plaisirs de ce règne au siècle des Lumières, inconscient de sa décadence, et de la révolution à venir, est bien montrée, telle qu’elle dut être : ô combien lassante…